Qui m’a permis ou permise ?
Le verbe « permettre » conjugué aux temps composés est souvent mal orthographié, mais pas toujours pour la raison que nous croyons…
Les adultes prendront volontiers la fille qui dit « Je me suis permis » : « Oh non, ils disent que je me suis permis parce que tu es une fille ! » Sauf que… Ils ont tort !
A lire également : Optimiser l'expérience élève avec les outils de Scolinfo
n’y a pas de controverse à ce sujet : il n’est jamais accordé au participe passé « autorisé » avec le sujet sous Il des formes composites. Il est nécessaire d’écrire : « Elle s’est laissée entrer, s’est laissée folle. »
Les gens qui transforment le passé participent en « permis », et qui sont souvent les mêmes qui saisissent le quidam, font une correction.
A lire aussi : Carte mentale : utilisation et avantages pour l'organisation des idées
Comment l’expliquer ? Certains verbes pronominaux (se verbe) sont d’accord avec leur sujet. Ce sont des verbes qui n’existent pas sans le pronom « se » (fui) et les verbes qui ont « it » pour COD (« ils ont lavé »). Cependant, dans le cas de « permettre », le pronom « se » est CIO : quelqu’un est autorisé. Il n’y a aucun cas dans la langue française où l’on a le droit d’être d’accord avec le CIO. Donc vous ne pouvez pas accorder « permission » avec le sujet.
D’ autre part, puisque le verbe « payer » est construit avec un COD, il arrive que cette COD soit placée devant elle. C’est alors la règle normale qui s’applique : l’accord du passé participe avec le COD s’il est placé devant lui : « Elle s’est permis la folie, la folie qui s’est permis ». Nous sommes d’accord ici avec « folie » et non « elle » !