Comment calculer le coût global d’un salarié ?
Vous êtes décidé, il est temps de recruter ! Mais il ne s’agit pas d’embaucher un employé sans savoir d’abord combien coûtera l’entreprise. Une information essentielle qui sera essentielle pour composer les prévisions financières de votre plan d’affaires.
Le coût total d’un employé est déterminé par la somme des dépenses directes et indirectes. Montant qui peut être réduit grâce à des aides d’État telles que La Loi Fillon, le CICE ou le contrat d’insertion unique. Comment savez-vous combien le futur employé que vous voulez embaucher vous coûtera ? Nous vous donnons la réponse.
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Plan de l'article
Charges indirectes
Les dépenses indirectes représentent les moyens financiers nécessaires au salarié pour l’aider dans l’accomplissement de ses tâches. Ces frais indirects ne lui sont pas directement imputés, mais doivent être pris en compte dans le calcul du coût de l’employé. Les coûts indirects sont se référer, en particulier, à :
- Équipement requis pour l’employé, comme l’équipement, les ordinateurs ou les fournitures de bureau
- Le temps que j’ai passé avec lui pour l’entraîner
- Vos coûts de formation
- Le coût de l’embauche
- La location de votre espace de travail,…
Dépenses directes des employés
Ils représentent tous les postes directement liés à l’employé, tels que son salaire et les dépenses de l’employeur.
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Le montant total des dépenses directes d’un employé est calculé sur la base du salaire brut. Les salaires des employeurs et les cotisations de sécurité sociale en seront déduits.
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Calcul des cotisations aux salaires de sécurité
Les coûts salariaux de la sécurité sociale sont facturés aux salaires de la société, puis redistribués aux agences de soumission. Ils représentent 22 % du salaire brut et concernent en particulier :
- Contribution sociale généralisée
- La contribution au paiement de la dette sociale
- Assurance vieillesse
- Contribution au chômage
- Cotisations à la pension complémentaire
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Calcul des dépenses de l’employeur
Dans chaque employé, l’entreprise devra payer les frais des employeurs. Son pourcentage est de 42%. Il comprend, en particulier, les éléments suivants :
- Assurance maladie
- Contribution d’autonomie solidaire
- Allocations familiales
- Contribution au chômage
- retraite complémentaire
- Formation professionnelle
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Déterminez le coût total de votre employé
En résumé, le coût total d’un employé équivaut à effectuer le calcul suivant :
Salaires bruts Dépenses des employeurs
OU
Salaires net salaires Charges salariales
Envisagez également de compter les frais ou les primes connexes, comme les billets de restaurant, le mois 13, ou les primes incitatives, par exemple.
N’ est-ce pas encore clair ? Ne vous inquiétez pas, le gouvernement a mis au point un simulateur de coûts d’embauche très rapide et performant. Pour essayer c’est ici :
Comment réduire le montant de votre employé ?
Pour aider les employeurs, l’État a mis en place des mécanismes de réduction du coût de la main-d’œuvre. Focus sur 3 subventions : la CICE, la loi Fillon, CUI-CIE.
CICE
Afin de promouvoir la compétitivité et l’employabilité entreprises, voici le CICE. Ce dispositif équivaut à une diminution du fardeau des employeurs. Toutefois, la rémunération du salarié ne doit pas dépasser 2,5 fois la SMIC, soit 3 642€.
Il s’agit d’une réduction de 6 % des dépenses de rémunération payées par les employeurs au cours de l’année civile. La CCI est directement imputée au régime fiscal effectif de l’entreprise. Ce crédit d’impôt s’applique à toutes les entreprises, quelle que soit leur forme ou leur secteur d’activité.
La loi Fillon
Depuis le 1er janvier 2015, les employeurs ont réduit leurs cotisations salariales grâce au système « Zero Contribution Urssaf » en vertu de la loi Fillon. Cette aide est destinée à des salaires ne dépassant pas 1,6 fois le SMIC. L’allégement est calculé sur la base de la rémunération annuelle brute de l’employé (salaires, primes, primes, subventions, etc.). Pour bénéficier de la Loi Fillon, les salariés titulaires d’un contrat permanent, temporaire ou à temps partiel doivent être couverts par l’assurance-chômage. Grâce à ce système, l’employeur n’est plus tenu de payer les cotisations sociales du salarié, à l’exception des cotisations chômage. Le calcul de votre aide se fait en multipliant la rémunération annuelle brute par un coefficient dépendant de votre personnel.
- Pour toute entreprise de moins de 20 employés, le coefficient est de 0,2795
- Pour les entreprises de plus de 20 salariés, il est de 0,2835
Voici la formule pour calculer votre rabais : (coefficient/0.6) * (-1).
Par exemple : J’ai une entreprise avec 10 employés, mon coefficient multiplicateur sera de 0,2795. Pour un salarié rémunéré à 1500€ par mois, soit 18 000 euros bruts annuellement, le calcul se fera comme suit :
(0,2795/0.6) x (-1) = 4 647,60€
Contrat unique de travail — Contrat de soutien à l’emploi
Le contrat unique d’intégration est une aide d’État destinée à soutenir des demandes contre la sélectivité au travail. En d’autres termes, il permet aux entreprises d’embaucher toute personne qui a de la difficulté à intégrer le travail. Sous la forme d’une réduction des cotisations patronales, telles que l’assurance sociale, les allocations familiales et l’impôt sur l’apprentissage, elle est destinée aux entreprises du secteur non commercial. Pour ce faire, ils devront embaucher des personnes ayant des difficultés à accéder à l’emploi, à savoir :
- chômage de longue durée
- Bénéficiaires du minimum social
- Personnes dont l’âge empêche le recrutement
Toute demande d’éligibilité est soumise à Pôle Emploi, Missions locales ou au Conseil Général.
Si votre entreprise est dans le secteur commercial, vous pouvez bénéficier du contrat d’insertion unique — contrat d’initiative pour l’emploi, ainsi que d’aides d’État.